Les Actions et Les Ambitions

Juillet 2009 Création de la FNAPPE

Juillet 2009 : Mobilisation liée au changement de convention collective imposé

Premier combat de la fédération : La convention 51, dont dépendaient les associations jusqu’à présent, est remplacée par une nouvelle convention étendue et rendue obligatoire pour tous -convention SNAECSO-, sans aucune prise en considération des problématiques des crèches associatives.
La FNAPPE devient le porte-parole des crèches associatives et l’interlocuteur auprès du ministère de la Famille et des divers acteurs publics concernés.

En septembre 2009, la FNAPPE obtient que les crèches associatives choisissent leur convention collective : c’est un succès !

Janvier 2010 : Colloque modalités de financement des structures d’accueil de la petite enfance à Cayenne avec la Fédération des structures associatives de Guyanne et la délégation de la Martinique.

2010 : la FNAPPE devient l’interlocuteur des financeurs publics (DFPE Parisienne, CAF Guyanne)

Printemps 2010 : Mobilisation contre le décret réformant l’accueil des enfants dans les crèches
La FNAPPE a participé aux manifestations des 5 décembre 2009, 17 février, 11 mars, 8 avril et 29 mai 2010. Elle a écrit et distribué des tracts, répondu aux interviews des médias, mobilisé le personnel de ses structures pour défendre un accueil de qualité dans les crèches associatives ainsi que la professionnalisation des équipes.
Malgré une mobilisation nationale des acteurs de la Petite Enfance, le décret a été voté et publié.

20 Mai 2011 : Colloque « Le bonheur est-il dans la crèche » au Palais du Luxembourg
Suite à la mobilisation est née l’idée d’organiser un temps de réflexion collective pour les professionnels de la Petite Enfance autour des questions des conditions de travail, d’évolution du métier ou encore de reconnaissance du travail dans la Petite Enfance.

Les interventions de ce colloque ont été faites par deux sociologues et une psychologue du travail, et le discours d’introduction a été prononcé par Sabine Fourcade, Directrice Générale de la Cohésion Sociale. L’animation de la journée a été menée par la FNAPPE.

Ce colloque a été un succès avec plus de 100 participants et la reconnaissance par les financeurs publics (Ville, CAF) de la FNAPPE comme acteur majeur de la petite enfance.

2012 – 2013 : Négociation de la convention pluriannuelle avec la ville de Paris.

En 2013 ont pris fin les négociations entre les associations Petite Enfance et la Ville de Paris sur la convention pluriannuelle d’objectifs. Ces négociations ont duré plus d’une année et ont permis d’obtenir notamment :

– Le plafonnement du taux d’activité pour les crèches, les multi-accueil et les halte-garderies, ainsi que le principe d’une renégociation des taux en cas de modification substantielle du financement de la CNAF.

– L’engagement de la DFPE de communiquer les matrices de BP avant le 1er septembre et les matrices de gestion avant le 15 Mars.

– La réévaluation des frais de siège.

2012 – 2016 : Mobilisation sur le différentiel de salaire des auxiliaires de puériculture du secteur associatif et la ville de Paris.

Depuis plusieurs années, les difficultés de recrutement et de fidélisation des auxiliaires de puériculture, liées à la politique salariale de Ville de Paris étaient remontées par les associations. Après de longues années de courriers, demandes et interventions publiques, la FNAPPE a pu obtenir l’attribution d’une prime de 100€ net (environ 150€ brut mensuel) à partir du 1er janvier 2017 pour les auxiliaires de puériculture, permettant de réduire l’écart salarial existant entre les salaires des auxiliaires de la ville de Paris et les associations.

2014 à aujourd’hui : Mobilisation sur les modes de financement des EAJE 

Suite à la mise en place par la CNAF en 2014 de la nouvelle circulaire relative à la Prestation de Service Unique (PSU), la FNAPPE a alerté ses partenaires financeurs sur l’impact de l’attribution des jours de congés supplémentaires pour les familles et la modulation des forfaits proposés aux familles.Pour mieux illustrer les enjeux financiers de la PSU, elle s’est engagée sur Paris dans le processus d’expérimentation de la DMF (Diversification des Modes de Fréquentation) à travers 10 établissements pilotes – expérimentation, de septembre 2016 à septembre  2018. Cette phase d’expérimentation a permis de proposer aux parents des possibilités d’accueils variés pour les enfants en dehors du forfait de 10h qui était pratiqué jusque-là, et des déductions liées à des absences pour congés ou pour maladie. Mais elle a aussi déjà permis de constater une diminution des heures facturées et de mettre en évidence les conséquences financières de la non-compensation des pertes liée à la baisse des heures facturées. Forte de ses analyses et des remontées de ses adhérents, la FNAPPE intervient et participe au groupe de travail mis en place depuis janvier 2017 sur les modes de financement des EAJE (DGCS et CNAF).  Elle œuvre pour préserver un accueil collectif de qualité.

Plus que jamais ce modèle associatif apporte la preuve que l’innovation, le modèle de gestion et le professionnalisme y trouvent une place de choix.

Les associations adhérentes de la FNAPPE partagent ce constat que l’enfant doit être au centre de la relation Professionnels et Parents.

Ainsi , la FNAPPE, composée d’une diversité de membres tels que, crèches, centres sociaux, LEAP, multi-gestionnaires, tous, échangent sur leurs bonnes pratiques, leurs difficultés et y trouvent souvent des réponses, un soutien, des avantages privilégiés grâce à certains accords négociés en fourniture, en services, en formations.

Rejoindre notre Fédération c’est bénéficier de nos actions et partager nos ambitions :

  •  Vous accompagner dans vos actions et vous apporter nos conseils et soutien
  • Rompre l’isolement avec des réunions trimestrielles et faciliter les échanges entre adhérents
  • Vous représenter auprès des instances paritaires, des institutions publiques et des partenaires financiers
  • Partager les bonnes pratiques et nos diverses expériences
  • Vous informer des actualités liées à l’évolution de la branche, des lois ou des grands projets structurels nationaux
  • Accéder à des prestations GRATUITES (ex. certaines formations ou des annonces en illimité sur des sites d’annonces emploi spécialisés dans la Petite Enfance)
  • Bénéficier aussi d’accords tarifaires sur des prestations de partenaires liés à la Petite Enfance
  • Faire tomber la distance et être résolument modernes : création d’un groupe FNAPPE dédié aux adhérents sur les réseaux sociaux pour faciliter la communication entre les adhérents, les échanges de bonnes pratiques.